" Eduquons-nous pour bâtir une société plus juste "

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lundi 14 mai 2007

A propos du futur gouvernement

13 mai 2007

Lu dans le salon beige

Après Valérie Pécresse, Hubert Védrine, Anne Lauvergeon (PS) c'est aujourd'hui Bernard Kouchner qui se voit proposer un ministère bien précis (lui aussi les Affaires étrangères!) par l'entourage immédiat de Nicolas Sarkozy. Faut-il rappeler l'article 8 de la constitution de la V° République :

"Le Président de la République nomme le Premier Ministre. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement. Sur la proposition du Premier Ministre, il nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions".

La constitution du gouvernement se fait donc à l'initiative du Premier ministre qui, une fois nommé, propose des noms au Président de la République. Mais à quoi assistons-nous, si ce n'est exactement à l'inverse? De deux choses l'une, soit on est tous passé à côté de la nomination d'un Premier ministre, soit on n'est pas tous soumis à la même constitution.

vendredi 11 mai 2007

L’esprit humain fait-il partie de la biodiversité ?

11 mai 2007

Par Alise Franck

« Oui, la biodiversité c’est la nature vivante, toute la nature, sur terre et sur mer, dans les villes et dans les champs, hommes et femmes compris. […] Oui, la biodiversité c’est nous, être humains, cousins des chimpanzés, aussi nombreux que divers. Nous qui avons appelé biodiversité ce tissu vivant qui couvre et anime la planète, cette biosphère dont nous sommes l’un des fruits et dont nous dépendons, comme le petit enfant de sa mère, la puce de son rat, la vache du paysan qui l’élève. » Voici un extrait de l’affiche directrice de l’« Opération biodiversité » menée au sein de l’Education nationale. Elle est accompagnée de tout un kit pédagogique de 21 affiches, représentant animaux et paysages, ainsi que de 21 thèmes abordés sous forme de dossiers, tel que « Vivre ensemble – 6,5 milliards d’hommes », « Economie d’énergie » ou « le Climat change », (le tout accessible sur internet). En réalité, cela fait partie d’un programme de grande ampleur activement répandu par l’UNESCO. Plusieurs hypothèses sont développées. Comme vous avez pu le lire dans la citation de départ, aucune distinction n’est amenée entre l’Homme et l’animal. On peut donc se comparer à des chimpanzés, des puces. Et si l’on regarde le contenu du programme, c’est effectivement cette image de l’humanité qui y est défendue.

Tout a commencé en 1977 avec la circulaire 77-300 d’août, rendant obligatoire dans le processus d’éducation un enseignement sur l’environnement. De là s’est instaurée une filière pédagogique E.E.D.D « Education à l’environnement pour un développement durable », qui a été renforcée en juillet 2004 :

« [La présente circulaire] s’inscrit dans la stratégie nationale en faveur du développement durable, adoptée par le gouvernement en juin 2003, qui souligne le rôle déterminant du système éducatif. La prise de conscience des questions environnementales, économiques, socioculturelles doit, sans catastrophisme mais avec lucidité, les aider à mieux percevoir l’interdépendance des sociétés humaines avec l’ensemble du système planétaire et la nécessité pour tous d’adopter des comportements propices à la gestion durable de celui-ci ainsi qu’au développement d’une solidarité mondiale »

Charte de l’environn ement :
On ne doit pas jouer avec le feu !

Cette charte, qui a été ratifiée au nom du peuple français en mars 2005, a valeur de loi constitutionnelle. La volonté affichée de permettre aux enfants d’appréhender le monde qui les entoure, le futur qu’ils vont devoir bâtir, a été totalement violée en laissant les thèses d’Al Gore et des militants anti-développement guider le déroulement des idées.

Grâce à cette Charte, toutes les thèses de la décroissance aujourd’hui défendues par la majorité des écologistes ont pu être abordées à travers différentes problématiques. Par exemple, au collège il est demandé en histoire/ éducation civique : « La croissance démographique est-elle un frein au développement ou peut-être un atout ? ». C’est sans surprise que dans tout le dossier « Vivre ensemble – 6,5 milliards d’hommes », seule la démographie africaine et en particulier celle de la Côte d’Ivoire est étudiée, mettant en avant les problèmes d’exploitation du territoire, l’analphabétisme, l’explosion des villes et la sous-nutrition. En classe de 5ème, les pistes de travail envisagées proposent de répondre à la question : « Quels problèmes engendre une fécondité élevée ? » On retrouve là un flagrant délit de débat à sens unique, où il est impossible de penser qu’il faudrait plus de monde pour humaniser les terres arides et mortes, dont les « bobos » préfèrent afficher les images exotiques dans leurs salons. De plus, la thèse est soutenue jusqu’en fin de lycée, on le voit à travers cet exemple de question posée en terminale : « La pression démographique n’a-t-elle pas que des effets négatifs ? ». Le ton est donné : la puce devient souvent trop encombrante pour le rat. A aucun moment il n’est stipulé que l’Afrique, sous le joug des institutions financières internationales telles que le FMI, se retrouve pieds et poings liés, dans l’impossibilité d’exploiter souverainement l’ensemble de son territoire pour loger et nourrir sa population. Il est au contraire proposé un monde sans solution où la vision à long terme est bannie. Le programme réclame l’«étude du thème des sociétés face aux risques », sans oublier les risques technologiques liés à l’énergie nucléaire ou aux transports. Il n’est pas interdit de s’interroger sur les liens éventuels, à l’échelle mondiale, entre émission de gaz à effet de serre et changements climatiques.

Les questions du réchauffement climatique sont donc rigoureusement assimilées, comme on le voit de manière plus flagrante dans cette citation : « Le charbon est abondant, mais l’énergie fossile est la plus polluante (émission de CO2 lors de sa combustion et de méthane lors de son extraction). L’énergie nucléaire donne lieu à des débats passionnés sur son coût réel et sa sécurité à court et long termes, mais de toute façon, les réserves d’uranium sont limitées et les nouvelles générations de centrales (surgénérateurs, voire à fusion thermonucléaire) vont être longues à mettre au point. » C’est là un point central qui est directement attaqué à travers le mépris manifesté pour la vérité (ils parlent de « débats », pas de réelle recherche) et le long terme (« de toute façon […] longues à mettre au point »). On assiste à une prise de position explicite contre le type de philosophie de progrès que nécessite le développement de l’humanité, et l’on ne cherche pas à ce que enfants accueillent avec enthousiasme l’accroissement de la population, au contraire.

On se retrouve donc face à un paradoxe : comment se fait-il qu’une civilisation entière en soit arrivée au point où elle ne puisse même plus accueillir sa descendance ? Pire encore, comment se fait-il que pour une bonne partie de la population, cela soit devenu un fait évident ? Si vous êtes vous-même convaincu, vous êtes-vous déjà demandé si cette théorie est scientifiquement et moralement justifiée ?

Les coupables
doivent être jugés

Quand on cherche plus loin pour comprendre quel type d’individu est en train de faire cela, la réponse devient plus évidente. Le nom le plus récurrent sur le site du ministère de l’Education est celui de Yann Arthus Bertrand. Connu du grand public pour ses expositions photos et son livre La Terre vue du ciel, dans le monde politique, il est plus connu pour être un ami de Jacques Chirac et avoir réussi à inviter son collègue Al Gore à projeter son film catastrophiste, La vérité qui dérange. Y.A. Bertrand fait partie de ces gens qui défendent le fait que le monde s’est arrêté de tourner pour les nouvelles générations :

« Si on est là, c’est parce que la terre est exactement à la bonne distance du soleil, juste à la bonne distance pour que l’eau soit liquide, elle n’est pas glacée. C’est ça qui a fait la vie (…) il n’y a qu’une proportion d’eau limitée, il n’y en aura jamais plus. »

L’ignorance n’a jamais été un défaut, mais bâtir un projet d’éducation avec quelqu’un qui ne sait même pas que la trajectoire de la terre varie, ainsi que sa distance au soleil, est, soyons honnêtes, plus que de l’ignorance : un crime. Car il permet d’accepter le fait que notre monde est fixe et donc, qu’il s’use et se ronge. A l’aide de quelques graphiques et statistiques, il pourrait vous annoncer la fin du monde. Dans la citation qui parle de la charte ci-dessus, la notion de développement durable est directement attachée à la notion de gestion.

C’est donc en profitant de la sensibilité des enfants, en suscitant l’émotion par des images et problématiques clairement orientées, que sont formés des adultes obsédés par les calculs comptables sur les ressources existantes et le nombre de gens à nourrir, incapables d’utiliser leur faculté de raison pour trouver des portes de sortie aux problèmes cruciaux de l’humanité. Car dans aucun pédagogique fabriqué par ces institutions, la capacité créatrice de l’homme n’est prise en compte comme un facteur décisif de l’Histoire. L’exemple le plus flagrant d’aujourd’hui est l’incapacité des principaux candidats à la présidentielle de sortir du débat sur la dette, tous acceptant les conditions limitées imposées par le jeu des banques. Aucun ne propose de moratoire sur les dettes impossibles à rembourser, accompagné de leur réévaluation en fonction des politiques souveraines que la France républicaine peut soutenir.

Pour retrouver cet article, cliquez ici

Pourquoi les Catholique Français sont « Sarko Maso » selon le Cardinal Tauran

10 mai 2007

Avvenire - Selon les analyses des sondages, Sarkozy aurait conquis la majorité des voix des catholiques pratiquants. Selon vous, pourquoi ?

Card. Tauran - Sarkozy s’est déclaré ouvertement pour l’ordre et le respect de l’autorité, il a rappelé que les citoyens ont des droits mais aussi des devoirs, et les catholiques français, je pense, se sont manifestés particulièrement sensibles à ces deux points.

Et moi qui pensais que c’était parce que la politique de M. Sarkozy était inspirée du texte des Evêques de France : Qu’as-tu fait de ton frère? ici, et de la doctrine sociale de l’Eglise écrite par nos papes depuis plus d’un siècle.

Discours de Benoît XVI

10 mai 2007
Voici quelques extraits du Discours de Benoît XVI, lors de sa rencontre avec les jeunes Brésiliens au stade Pacaembu de Sao Paulo, qui ont attirés mon attention.

Vous pouvez aussi lire son discours en intérgralité, cliquez ici

Vous avez une question cruciale à lui poser, mentionnée dans l’Evangile. C’est la même que le jeune homme qui a couru à la rencontre de Jésus : Que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ? Je voudrais approfondir avec vous cette question. Il est question de la vie. La vie qui, en vous, est exubérante et belle. Qu’en faire ? Comment la vivre pleinement ?

Nous comprenons immédiatement, dans la formulation de la question elle-même, que le « ici » et « maintenant » ne suffisent pas ; autrement dit, nous ne parvenons pas à réduire notre vie à l’espace et au temps, quand bien même nous tendons à élargir leurs horizons. La vie les dépasse. En d’autres termes, nous voulons vivre et non mourir. Nous sentons que quelque chose nous révèle que la vie est éternelle et qu’il est nécessaire de s’engager pour que cela advienne. En somme, tout est dans nos mains et dépend, d’une certaine manière, de notre décision.

La question de l’Evangile ne concerne pas seulement l’avenir. Elle ne concerne pas seulement ce qui adviendra après la mort. Au contraire, il existe un engagement dans le présent, ici et maintenant, qui doit être une garantie d’authenticité et par conséquent d’avenir. En un mot, la demande du jeune homme met en question le sens de la vie. Pour cela, elle peut être formulée ainsi : que dois-je faire pour que ma vie ait un sens ? c’est à dire : comment dois-je vivre pour cueillir pleinement les fruits de la vie ? ou encore : que dois-je faire pour que ma vie ne soit pas vaine ?

Il ne suffit pas, pourtant, de les connaître. Le témoignage vaut plus que la science, ou plutôt, il est l’application de la science elle-même. Les commandements ne sont pas imposés de l’extérieur, il ne réduisent pas notre liberté. Au contraire : ils constituent de vigoureux stimuli intérieurs, qui nous poussent à agir dans une certaine direction. A leur fondement se trouvent la grâce et la nature, qui ne nous laissent pas immobiles. Nous devons avancer. Nous sommes poussés à faire quelque chose pour nous réaliser nous-mêmes. Se réaliser par le moyen de l’action, c’est en fait devenir réels. Nous sommes, en grande partie, à partir de notre jeunesse, ce que nous voulons être. Nous sommes, pour ainsi dire, l’œuvre de nos mains.

Les années que vous êtes en train de vivre préparent votre avenir. Le « demain » dépend beaucoup de comment vous vivez l’ « aujourd’hui » de votre jeunesse. Devant vos yeux, mes très chers jeunes, vous avez une vie que nous souhaitons longue ; mais elle est unique : ne permettez pas qu’elle se passe en vain, ne la gaspillez pas. Vivez avec enthousiasme, avec joie, mais surtout avec le sens de la responsabilité.

Vous pouvez être les acteurs d’une société nouvelle, si vous cherchez à mettre en pratique une conduite concrète inspirée des valeurs morales universelles, mais aussi un engagement personnel de formation humaine et spirituelle d’importance vitale. Un homme ou une femme mal préparés aux défis réels posés par une interprétation correcte de la vie chrétienne dans leur propre domaine seront une proie facile à tous les assauts du matérialisme et du laïcisme, toujours plus actifs à tous les niveaux.

Soyez des hommes et des femmes libres et responsables ; faites de la famille un centre rayonnant de paix et de joie ; .... Le pape s’attend aussi à ce que les jeunes cherchent à sanctifier leur travail, en l’accomplissant avec compétence technique et diligence, afin de contribuer au progrès de leurs frères et d’illuminer de la lumière du Verbe toutes les activités humaines (Lumen gentium, 36). Mais surtout, le pape souhaite qu’ils sachent être les acteurs d’une société plus juste et plus fraternelle, remplissant leurs devoirs envers l’Etat : en respectant ses lois, en ne se laissant pas emporter par la haine et la violence, en cherchant à être un exemple de conduite chrétienne dans le domaine professionnel et social, en se distinguant par leur honnêteté dans les rapports sociaux et professionnels.
Qu’ils se rappellent que l’ambition démesurée de richesse et de pouvoir porte à la corruption personnelle et d’autrui ; il n’y a pas de raisons valides qui justifient la tentative de faire prévaloir ses propres aspirations humaines, tant économiques que politiques, au moyen de la fraude et du mensonge.

Il existe, en dernière analyse, un panorama d’action immense dans lequel les questions de l’ordre social, économique et politique acquièrent un relief particulier, pourvu que leur source d’inspiration soit l’Evangile et la doctrine sociale de l’Eglise. La construction d’une société plus juste et solidaire, réconciliée et pacifique, l’engagement à freiner la violence, les initiatives de promotion d’une vie pleine, de l’ordre démocratique et du bien commun, et surtout, celles qui visent à éliminer certaines discriminations existant dans les sociétés latino-américaines, et qui pourtant ne sont pas motifs d’exclusion, mais d’enrichissement réciproque

Mais l’Évangile continue en nous racontant que ce jeune homme, ayant entendu l’invitation, s’est attristé. Il s’est retiré, découragé et triste. Cet épisode nous mène à aller plus loin dans la réflexion sur le trésor de la jeunesse. Il ne s’agit pas, en premier lieu, d’une question de richesse matérielle, mais de la vie elle-même, et des valeurs inhérentes à la jeunesse. Cette richesse est héritée de deux sources : la vie, transmise de génération en génération, à l’origine ultime de laquelle on trouve Dieu, plein de sagesse et d’amour ; et, l’éducation, qui nous place dans une culture, à tel point que nous pouvons presque toujours dire que nous sommes davantage les enfants de la culture, et donc de la foi, que de la nature. De la vie surgit la liberté qui se manifeste elle-même, spécialement à cette phase, comme une responsabilité. Ici survient le grand moment de la décision, dans un double choix : premièrement, concernant un état de vie et, deuxièmement, concernant une profession. C’est ici qu’intervient une réponse à la question : que dois-je faire de ma vie ?

L’appel que je vous adresse aujourd’hui, à vous qui êtes présents à ce rassemblement, est celui-ci : ne gaspillez pas votre jeunesse. Ne cherchez pas à vous en échapper. Vivez-là intensément. Consacrez-là à de hauts idéaux de foi et de solidarité humaine.

Il a osé le dire

10 mai 2007

"Pendant trois jours, il nous a fait honte"

"On ne peut pas se réclamer du général de Gaulle et se comporter comme Silvio Berlusconi"

"On ne peut pas en appeler à Michelet, à Péguy, à Malraux et barboter dans le mauvais goût d'une quelconque célébrité de la jet-set ou du show-biz".

"On ne peut pas prononcer des odes à l'Etat impartial et inaugurer son mandat en acceptant les très dispendieuses faveurs d'un magnat des affaires"

M. Sarkozy "ne s'est pas retiré du monde pour habiter la fonction présidentielle: entre le Fouquet's, Falcon et palace flottant, il a oublié qu'il venait d'être élu président de la République"

Ces mots viennent d’un ami de M. Sarkozy Alain Finkielkraut (retrouvez l’article, cliquez ici)

Les 100 cent de grâce du nouveau président viennent de s’envoler en trois jours!

Vous avez dit "Rupture"

10 mai 2007

Jean Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne (BCE), s'est déclaré "très content" jeudi 10 mai que le mandat de l'institut ne soit plus remis en cause par le président français élu Nicolas Sarkozy. "J'ai noté que les appels au changement de notre mandat ne sont plus une requête du nouveau président français", a déclaré Jean-Claude Trichet, interrogé sur les appels à une remise à plat des compétences de la BCE, lancés pendant la campagne électorale française par Nicolas Sarkozy.

La rupture avec les intérêts financiers ne va pas être facile !

Le card. Bertone encourage les vraies réformes sociales

9 mai 2007

« Les gouvernements qui font une politique sociale de gauche ne peuvent qu'être approuvés par l'Eglise catholique », a déclaré le cardinal Tarcisio Bertone, numéro deux du Vatican. Lors d’un entretien avec l’hebdomadaire catholique italien « 30Giorni» (qui parait aussi en français, cf. www.30giorni.it/fr/), le cardinal secrétaire d4etat

"Si les gouvernements de gauche font +quelque chose de gauche+, s'ils se préoccupent de favoriser les classes les plus humbles, de répartir plus équitablement les terres (...), d'améliorer l'assistance sanitaire et le système éducatif, de mettre en oeuvre des politiques de l'emploi qui détournent les jeunes du trafic de la drogue et freinent le phénomène de l'émigration (...), ils ne peuvent que recueillir les applaudissements et la collaboration de l'Eglise", a-t-il souligné.

Le cardinal affirme que dans ces perspectives, ces gouvernements « ne peuvent que recueillir les applaudissements et la collaboration de l’Eglise ».

"L'Eglise n'oublie pas les pauvres. Elle ne peut le faire. Si elle le faisait elle irait à l'encontre de son fondateur Jésus", a relevé Mgr Bertone, bras droit du pape Benoît XVI.

Nous espérons encore une fois que l’Eglise va se battre pour la mise en place d’un système économique international plus juste demandé par l’enseignement social de l’Eglise, qui pourra accueillir les plus petits et les plus faible, contre le système de pillage qui est aujourd’hui en place.

jeudi 10 mai 2007

France S.A. est à vendre! M. Bolloré a acheté le président

8 mai 2007

Bienvenu à Sarkoland « le pays de la droite décomplexée »

Là où il y a de la gène, y a pas de plaisir ! dit-on

1) A peine élu, notre nouveau président disparaît pour faire une retraite et « pour habiter la fonction de président » Pourquoi pas ! Mais M. Sarkozy est parti à Malte avec le jet privé de M. Bolloré et a passé quelques jours sur le yacht de 60 m de M. Bolloré. Nicolas Sarkozy ne voit pas où est le problème en disant « Je vais vous dire une chose, je n'ai pas l'intention de me cacher, je n'ai pas l'intention de mentir, je n'ai pas l'intention de m'excuser [...] je ne vois pas où il y a des polémiques ». MM. les financiers, l'entreprise France S.A. est à vendre.

2) Après son exil fiscal, Mme. Laetitia Hallyday dit que sa famille envisage de rentrer en France pour profiter du bouclier fiscal qui protègera les grandes fortunes de payer plus de 50 % de leurs revenus pour les impôts directs. M. Johnny Hallyday a confié à la presse qu’ « il (M. Sarkozy) tiendra sa parole, ses promesses » et il a ajouté pour finir « C’est un homme d’honneur, c’est un homme qui aime sa famille, un homme qui aime ses amis. Un homme qui aime tout ça ne peut pas trahir son pays. » Mais il peut trahir le fisc pour ça ?

« Occasions manquées et perspectives nouvelles »

8 mai 2007

C’est le titre du rapport annuel 2006 sur la gouvernance mondiale, publié par le secrétariat de la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (COMECE).

Ce rapport déplore les occasions manquées au niveau mondial en 2006 – suspension du cycle de négociations à l’OMC, échec de la réforme institutionnelle de l’ONU – et invite l’Eglise catholique à accompagner activement les travaux du G8.

Mgr Hippolyte Simon, archevêque de Clermont Ferrand et délégué français à la COMOCE, aimerait que l’Eglise travaille activement pour définir la notion de Bien Commun universel avec le G8, il dit que c’est la responsabilité de celle-ci de garantir que le bien commun soit garanti dans le monde entier.

Seul petit hic, je ne pense pas que cet organe de l’Eglise soit accompagné par les experts les plus humains comme le bien connu libéral M. Camdessus, et je rappelle que le COMECE s'est distingué en proposant de voter OUI à la constitution sous prétexte qu’il y avait une phrase qui reconnaissait la religion catholique. Il y a certainement quelques libéraux qui ont kidnappé cette institution de l’Eglise Européenne.

« Le dialogue interreligieux est le chemin vers la paix »

8 mai 2007

Autrement dit « instrument d’éducation à la paix pour construire une paix authentique et durable »

C’est le thème d’un cours organisé sur la politique internationale du Saint-Siège adressé aux diplomates de pays à majorité musulmane.

Ce cours, proposé par la Fondation « La Grégorienne » et par l’Institut international Jacques Maritain, dure trois semaines – du 7 au 20 mai à Rome, et du 21 au 27 mai à Turin. Il présente « l’organisation et le fonctionnement des divers organes du Saint-Siège, l’activité diplomatique des nonciatures, l’action humanitaire de l’Eglise pour la paix »

Le Cardinal Renato Raffaele Martino, président du conseil pontifical « Justice et Paix » est intervenu avec une présentation sur : « Les objectifs du Saint-Siège : personne humaine, justice et paix »

Pendant sa présentation il n’a cessé « d'illustrer les objectifs de l'action du Saint-Siège pour la promotion et la défense de la personne humaine, de la justice et de la paix. » Il raconte ses 16 années passées à « exercer une action directe auprès de l’ONU à New York, témoignant personnellement de l’action «humanisante» de la diplomatie vaticane. » Il rappelle ainsi tout le travail fournit lors des sommet a caractère sociaux et économiques. Il rappelle comment le Saint Siége s’est toujours battu pour la défense de la vie et de la famille, surtout durant les conférences du Caire et de Pékin. Il rappelle toutes les actions directes menées par l’Eglise pour la défense des droits et l’Homme et pour le développement intégral de l’Homme. Il rappelle aussi l’action dans la résolution des conflits basés sur la doctrine sociale de l’Eglise.
Avant de conclure par la présentation de la meilleur diplomatie, celle du Vatican, le cardinal dit : « dans la Préface du volume que j'ai mentionné, Des mots qui comptent, le Cardinal Angelo Sodano, prédecesseur du Cardinal Bertone, affirmait avec à propos : "En ce début de millénaire, marqué de terrorisme aveugle et de violence haineuse, l'invitation au courage est d'une brûlante actualité. Nul – et moins que quiconque un diplomate – ne doit désespérer d'un ordre international ouvert à la justice, à la liberté, à la solidarité et à la paix. L'histoire ne nous enseigne pas à nous contenter d'un rôle d'arrière-garde ; bien au contraire, elle nous invite à être des hommes d'avant-garde et d'espérance". »

J’espère que cette conférence portera des fruits dans les résolutions des conflits, et surtout dans la promotion d’un nouvel ordre économique international juste, seule base viable pour bâtir une paix durable aujourd’hui.

Liban : le cardinal Sfeir appelle à surmonter les divisions

8 mai 2007

Le patriarche d’Antioche des maronites, le cardinal Nasrallah Pierre Sfeir invite les libanais « à suivre la voie de la raison et à surmonter leurs divisions qui mettent en péril et risquent de détruire tous les espoirs »

Cet appel doit être accompagné d’une politique économique de développement dans cette région.

Relancer l’évangélisation de l’Europe

8 mai 2007

Le Conseil spécial pour l'Europe du Secrétariat général du Synode des évêques propose une relance de l’évangélisation en Europe. Le conseil dit que « Face à des situations de malaise social ou civil », il rappelle donc que « les défis du moment devraient donc pousser toutes les forces vives de l’Eglise à renouveler l’élan de l’évangélisation dans le vieux continent, qui donne des signes d’une certaine fatigue, mais aussi d’une reprise. Fidèles à l’Evangile, Bonne nouvelle aussi pour les habitants de l’Europe actuelle, les chrétiens sont appelés à re-proposer la personne de Jésus Christ vivant dans l’Eglise, source d’espérance pour l’Europe. Seul le Seigneur Jésus peut satisfaire la soif de bonheur des hommes ».

Je pense que nous devrions nous inspirer des premiers chrétiens et pour annoncer la Bonne Nouvelle, nous devrions suivre l’exemple de saint Paul dans les actes des Apôtres, nous entendons actuellement ses aventures dans les lectures.

Mgr Descubes : Vigilance sur le sort des immigrés après l'élection de Nicolas Sarkozy

8 mai 2007

Au lendemain de l’élection de Nicolas Sarkozy, Mgr Jean-Charles Descubes, l’archevêque de Rouen et président du conseil pour les questions familiales et sociales à la conférence des évêques de France, dit qu’il reste attentif plus à la forme qu’au fond de la mise en place de la politique de M. Sarkozy, il dit être attentif à comment Nicolas Sarkozy va régler le problème des immigrés clandestins, et comment il va remettre la France au travail.

J’espère qu’au lendemain de cette élection les Evêques de France vont prendre plus au sérieux l’enseignement de la doctrine sociale auprès de la population pour bâtir cette civilisation juste, basée sur l’Amour.

mardi 8 mai 2007

La France a perdu la bataille

Acte fondateur de ce nouveau blog

I) Face à la force, la France a cédé

Nous voilà entrés dans la nouvelle ère « Sarko Maso » même s’il reste encore les élections législatives pour dire non à cette France Sarko Maso. Vous me répondrez certainement que la démocratie a tranché ! Mais je ne crois pas que la Vox Populi choisit toujours bien son avenir ; à ce sujet, je vous invite à lire Jules César de Shakespeare.

Notre démocratie n’a pas eu le courage d’affronter la force que représente M. Sarkozy.

C’est vrai que nous avons vu beaucoup de choses durant cette campagne électorale qui ont installé la confusion dans nos têtes et ont probablement joué contre Mme Royal. Ainsi, on a vu des transfuges traîtres, tels Besson et d’autres, soutenir leur adversaire d’hier. On a vu vingt-sept députés UDF soutenir M. Sarkozy et le bourrage de crâne des médias depuis le début pour faire comprendre que les dés étaient jetés. La France a préféré dire oui et se soumettre au consensus.

Si vous voulez un avenir pour vous et les générations à naître, levez-vous et ouvrez votre gueule pour casser ce consensus et remettre sur la table l’idée du bien commun si chère à notre Eglise ! Se taire aujourd’hui reviendrait à accepter le mal commun.

Tragédie

Nous ne sommes pas devant un jeu vidéo, ce vote aura des conséquences réelles malheureuses pour notre pays. Mais il faut remettre ce vote dans un contexte plus large, le contexte de la crise systémique du système financier international. M. Sarkozy va jouer le pion du jeu du grand jeu des intérêts financiers, n’était-il d’ailleurs pas le candidat préféré du Wall Street Journal, du Washington Post, du Newsweek, du Guardian et de bien d’autres instruments de lavage de cerveau des intérêts financiers internationaux ? Le gouvernement ne ressemblera pas à un gouvernement qui protégera le bien commun (et les gens) et l’Etat Nation. Non, ce sera un gouvernement à la solde de la city de Londres et des Hedge Fonds (Fonds Spéculatifs) ainsi que des Iles Royales des Caïmans, qui protégera donc les intérêts des plus riches et des banques.

L’élection de Nicolas Sarkozy ouvre une page sombre de l’Histoire de notre Pays.

II) Stratégie de Tension1

Dans la peur, les hommes ne sont plus vraiment des hommes, comme un lapin traversant la route la nuit et, ébloui par les phares d’une voiture, reste sur place, tétanisé de peur, sur le point de se faire écraser. C’est à cela que sert la Stratégie de Tension. Et elle fut utilisée plusieurs fois pour faire passer en force des lois contre la population :

- La destruction par le feu de Rome par Néron,

- L’incendie du Reichstag,

- Les attentats dans la gare de Bologne en Italie.

La Stratégie de Tension est une stratégie pour pointer du doigt un bouc émissaire et mettre en place un ensemble de lois inadmissibles en temps normal.

Méfiez-vous des provocations, M. Sarkozy a souvent induit lui-même la peur pour ensuite se poser en protecteur face à cette peur. M. Sarkozy pourrait profiter de troubles, comme ceux des banlieues ou de l’éventualité d’attentats, pour mettre en place un ensemble de lois totalitaires. M. Sarkozy a déjà, pendant toutes ses années passées au Ministère de l’Intérieur, créé les conditions d’un nouvel Etat policier fort. Ne soyons pas les fils de Pétain et résistons à toute tentative de faire passer des lois d’un exécutif sans cœur et sans limites.

Nouvelle Stratégie de Tension

L’utilisation des inquiétudes des français à propos du réchauffement climatique sera le meilleur instrument pour installer l’austérité budgétaire en France. Je vous invite, à ce propos, à lire l’article que j’ai récemment écrit sur le réchauffement climatique2 afin de vous faire votre propre idée.

III) Les Français seraient-ils des veaux ?

Arrêtons de regarder les trains passer comme des bovins. Nous devons intervenir dans l’Histoire. Dieu nous a créé pour cela, nous sommes responsables de notre avenir. Dieu nous a fait à son image, créatifs, afin que nous sachions trouver de nouvelles solutions ; face au défi actuel, nous devons nous mobiliser.

La France n’est pas seule dans le monde, observons attentivement les changements à travers le monde :

- Des forces au sein des Etats-Unis sont en train de se battre pour destituer l’instigateur de la guerre en Irak, Dick Cheney, en se basant sur ses mensonges.

- L’inde, la Chine et la Russie essayent de s’entendre pour travailler ensemble afin de devenir un pôle de développement ; soyons les partenaires de ce développement.

- Les pays d’Amérique du Sud sont en train de sortir du système FMI (fond monétaire international) pour prendre leur indépendance face au diktat des intérêts financiers et créer ainsi un nouvel ordre bancaire avec la Banque du Sud.

Ne restons pas à la traîne ! Nous devons suivre le développement du contexte international. Je vais pour cela ajouter une section internationale à ce blog, qui développera les avancées et les changements cruciaux au niveau international.

Les Français doivent réapprendre l’économie, nous devons sortir du modèle libéral statistique et monétaire de l’économie appris aujourd’hui dans toutes nos facultés et écoles d’économie. Nous devons développer de nouvelles idées. Pour ma part, je m’inspire largement des écrits de la doctrine sociale de l’Eglise ; une section économie chrétienne sera d’ailleurs développée dans mon blog. Nous devons approfondir les principes qui permettront l’avènement d’une économie de développement intégral de l’Homme.

Nous devons enfin nous battre contre cette contre culture ambiante, cette culture de la mort, cette culture qui désensibilise les gens face aux drames de notre Histoire. Nous devons dire NON au mal, au laid, et aux mensonges. Nous devons, au contraire, dire OUI au bien, au beau, et au bon. Nous devons toujours être à la recherche du vrai. Nous devons nous battre constamment contre le legs de la génération Sexe, Drogue et Rock, les soixante-huitards, les anti-science, anti-industrie, anti-agriculture et anti-progrès.

Nous retrouvons trop souvent cette vision de l’homme animal, pilleur et prédateur pessimiste introduit par la façon de penser de cette génération qui ne cherche que le plaisir immédiat et oublie ses propres enfants. Ainsi le film Nos amis les terriens est-il tout à fait le reflet de cette idéologie puante. Nous devons, face à cette contre-culture, représenter la culture de la vie et du progrès. C’est pourquoi je développerai également une section culture de la vie.

IV) A nous de jouer !

L’effondrement inexorable du système financier international reste toujours une chance pour nous. Nous devons rester vigilant, nous ne devons pas nous endormir pendant la révolution. Il ne s’agit pas d’une révolution dans le sang et la mort (c’est trop souvent l’idée que s’en font les français) mais d’une révolution dans la façon de penser la politique. Cette crise reste pour nous une chance, un choix à faire !

Le retour du sillon est d’abord un blog d’éducation de la population. J’aimerais aussi rassembler autour des principes de la doctrine sociale de l’Eglise un réseau de personnes, chrétiennes et non chrétiennes, qui s’engageront avec moi à changer le cours de l’Histoire.

Je vous invite donc, en ce jour noir, à me rejoindre dans la bataille pour le bien commun et pour les êtres humains.

Notes :

1 Je vous conseille pour mieux comprendre la notion de Stratégie de tension ou stratégie de la peur de lire le rapport que mes amis de Solidarité et progrès on écrit, cliquez
ici. J’entends déjà certains cris à propos du complot etc. Je vous conseille de bien réfléchir sur la situation du monde, aujourd’hui.

2 Pour retrouvez mon article sur le réchauffement climatique Cliquez
ici

samedi 5 mai 2007

Lettre ouverte pour le 6 mai 2007


A tous ceux qui ne sont pas « génétiquement » à droite
Surtout à ceux qui veulent voter blanc

I) Vous êtes responsable de l’avenir de la France

Au crépuscule de cette campagne présidentielle, les médias aimeraient nous faire croire que la campagne est déjà jouée, que M. Sarkozy sera notre prochain président. Est-ce si sûr que l’histoire est déjà écrite ?

Pourtant Ségolène Royal, pendant le débat mercredi soir, a su prendre le dessus sur Nicolas Sarkozy, et a démontré qu’elle est parfaitement capable de devenir Présidente de la République.

Je constate toutefois que les médias, très mauvais joueurs, essayent d’installer la confusion dans la tête des gens, surtout chez ceux qui doutent, essayant de mettre dos à dos les deux prétendants à la présidence à la faveur de M. Sarkozy. Je fais un appel à tous mes amis qui souhaitent dans cette confusion voter blanc, je fais un appel à chacun d’entre vous d’écouter votre cœur pour entendre votre raison. N’ayez pas la faiblesse d’esprit de croire que votre choix vous rendra irresponsables des conséquences de l’élection de votre futur président. Le Christ n’appelle pas, comme certains doivent le croire, à la tiédeur et au non choix, au contraire.

Car aucun M. Blanc ne sera président dimanche soir à 20h. Seul M. Sarkozy ou Mme Royal sortira vainqueur.

Je vous propose de faire un voyage temporel jusqu’à lundi matin. Nicolas Sarkozy est élu. Etes-vous sûr que vous aurez bonne conscience si vous avez voté blanc ? Etes-vous sûr que vous aurez réellement pris votre responsabilité de barrer la route à l’écriture d’une page sombre de notre pays ?

Alors sortons les démons de nos cœurs, finissons-en avec la France tranquille, finissons-en avec la France qui ne s’oppose pas à l’injuste, finissons-en avec la France qui accepte l’impie.

II) L’histoire de l’amnésique Nicolas Sarkozy

M. Sarkozy oublie son passé, ne soyez pas vous non plus amnésique. Afin de vous donner du courage pour voter contre lui, revenons sur la vie de cette drôle de "bête" politique.

M. Sarkozy, soi-disant « homme libre », est l’ami de toute la haute finance française et internationale. Lors de son mariage avec Cécilia, les deux parrains et témoins étaient Martin Bouygues et Bernard Arnaud. Son laxisme vis-à-vis de la grande délinquance financière et des catégories fiscales favorisées n’a d’égal que sa sévérité vis-à-vis des « plus petits d’entre les nôtres » qui, dans les banlieues, cèdent au vent de la révolte. Je vous conseille de lire l’article article suivant :
- D’Azincourt au château d’Yquem : Nicolas Sarkozy, candidat de la rupture ? Cliquez ici

M. Sarkozy, l’homme qui veut soi-disant protéger les pauvres et les handicapés, préfère payer des amendes que de construire des logements sociaux dans sa commune, Neuilly. D’ailleurs, pendant les cinq dernières années, la loi des 20% de logements sociaux pour les communes de plus de 6000 habitants a été modifiée. Sarkozy, entre 1993 et 2002, a construit 2,5% de logements sociaux, mais selon le canard enchaîné, il s’est plutôt lancé dans le logement social de luxe. Cliquez ici

M. Sarkozy a créé les émeutes des banlieues en mentant délibérément à propos de la mort des deux banlieusards le 27 octobre 2005. Il affirmait dès le lendemain que la police ne suivait pas les jeunes électrocutés dans le transformateur. Information démentie avec l’enquête de l’I.G.S.

La politique économique ultra-libérale de M. Sarkozy signe le retour d’une loi injuste, la loi de la jungle où seuls les plus forts gagnent et les plus faibles perdent, ainsi le veulent Darwin et son ami Malthus.

Vous connaissez aussi les intentions de M. Sarkozy à propos de la détection des délinquants dès trois ans, et plus récemment, repensez au propos sur la prédestination des pédophiles et des suicidaires. Je tiens encore à rappeler que M. Sarkozy s’inscrit ainsi dans une tradition qui a conduit à tous les totalitarismes du XXème siècle.
Dépêche AFP, cliquez ici
Pour le rapport Inserm, cliquez ici

Il y a encore ses amitiés avec l’actuelle administration de guerre américaine, il a avoué qu’il représente une autre France devant ses amis américains : « Parfois, (je cite) je me sens étranger dans mon propre pays. »

Alors dites NON à cette autre France étrangère à elle-même.
Dites non à l’Etat policier et liberticide.
Dites non au libéralisme et à la loi de la jungle.
Dites non aux dangereuses doctrines eugénistes

III) Alors résistons !

Vous me direz peut-être que je suis partial, et je le suis, que j’oublie toutes les bourdes de Ségolène Royal mais je pense que les médias ont beaucoup gonflé ses soi-disant bourdes et fait oublier l’histoire de Nicolas Sarkozy. N’oubliez pas qu’il était le deuxième homme du gouvernement précédent.

Vous ne retrouvez rien dans le programme de Sarkozy qui provienne de la réflexion des Evêques de France « Qu’as-tu fait de ton frère ? » ici . Je dirais même que sur beaucoup de points, il va à l’encontre de cet écrit.

Je serais triste pour les Français et les Françaises si M.Sarkozy était notre prochain président, il faudrait alors que je trouve le courage de pardonner et de travailler le cœur de chacun pour continuer à changer notre pays.

J’aimerais être le relais de Ségolène Royal, j’aimerais faire mentir les sondages. Alors si Ségolène Royal gagne, nous aurons encore beaucoup de travail pour changer une femme qui est loin d’être parfaite.

Si vous n’aimez pas ce que représente M. Sarkozy, ne votez pas blanc !

D.C.

jeudi 3 mai 2007

Le réchauffement climatique

« Vous avez dit c’est le châtiment, faites pénitence1 »

I) Introduction

Je me suis fait violemment interpeller dans certains milieux catholiques de mon diocèse pour être sceptique à propos de la thèse anthropogène du réchauffement climatique globale2.

Suite à plusieurs discussions que j’ai eues sur ce sujet, je tiens tout d’abord à préciser que je ne nie aucunement l’existence du réchauffement climatique qui a lieu depuis quelques dizaines d’années, je nie seulement la cause que certains voudraient nous faire croire à coups de milliards de dollars. Je tiens aussi à dire que je ne souhaite pas que notre planète devienne une poubelle pour les générations à venir.

Ici, il ne sera sujet seulement de la question du CO2, et non des pesticides, des OGM et autres débats sur la vie écologique de notre planète, beaucoup dans une faiblesse d’esprit pensent que c’est chouette qu’on mette le débat du CO2 comme ça on va pouvoir parler de toutes les autres pollutions. ATTENTION aux pièges et aux mains des malthusiens qui sont cachés derrière ce débat.

Je suis choqué de l’organisation du NON-débat autour de la question du réchauffement global. Débat kidnappé par une agence de la malthusienne ONU, IPCC (ou alias GIEC). Dès que j’ose mettre cette question sur la table certains forcenés sortent brutalement et m’accuse tel Torquemada d’hérésie, « Vous êtes du lobby américain des industriels, des pétroliers… » (On utilise le complot quand ça arrange certains3).

Je tiens à avertir : attention aux prophètes de malheur qui veulent faire passer cette question du terrain politique au terrain de la religion. Ce n’est aucunement une question de morale. anti-malthusienne ressuscitée depuis par le club de Rome. Nous devons travailler au développement de l’être humain sur la planète dans le respect de l’écologie humaine ou appeler aussi écologie sociale et non le contraire. Je m’inscris ainsi dans la tradition.

II) Vous voulez aller plus loin

vous invite si vous souhaitez mieux comprendre le débat du réchauffement climatique vu d’un Chrétien (il est très bien fait, je me suis pas amusé à faire un doublon):
Cliquez ici

Vous pouvez consulter une brève à propos d'une réunion sur le changement du climat au vatican:
Cliquez ici

Je vous invite à regarder aussi une vidéo qui a été diffusée par Channel 4 en Angleterre :
Cliquez ici

La déclaration en anglais du vice président du GIEC Yuri Izrael (que certains dise inféodé à Moscou : merci d’admettre que le GIEC est plus politique que scientifique)
Cliquez ici

Pour finir vous pouvez lire le discours du pape au sujet de la science devant l'academie ponticicale des sciences:
Cliquer ici

III) Définir les vrais enjeux

J’irai encore plus loin que l’intervenant du site Salon Beige, nous sommes dans une crise systémique du système économique international (financier et monétaire). Une crise qui risque d’exploser d’un moment à un autre. Certaines personnes sont en train de déconcentrer le débat de comment mettre en place dans ce contexte d’un nouveau système économique international juste ? Comment justement remettre la créativité scientifique humaine au centre des préoccupations pour répondre au défi de l’avenir d’accueillir toujours plus de monde sur cette terre ? Dans la crise existentielle que nous sommes justement en train de traverser il est justement le moment de mettre en place de nouveau principe en place, nous sommes telle une tragédie dans une période de choix pour le pire ou le meilleur. Je travaille pour le meilleur.

Comme j’en parle déjà dans le vote Royal, nous devons (au lieu de nous laisser impressionner et perturber par les flagellants et les prophètes de malheur de notre temps) demander la tenue immédiate d’une conférence internationale pour mettre en place un nouveau système financier et monétaire (telle fut la conférence de Bretton Woods en 1944), une conférence où nous pourrons fixer les bases d’un développement mutuel et globale juste. Les nations doivent retrouver leurs indépendances économiques et être libres de créer de l’argent et du crédit pour l’investir dans des projets physiques (tels le New Deal Global) qui permettront de faire vivre plus d’êtres humains sur terre.

Le débat sur le réchauffement global est le débat sur l’austérité (telle Laval ou Brüning4) où l’Europe à déjà beaucoup perdu dans les années 1933-1945, c’est le retour de puissance tyrannique économique qui voudrait faire payer les gens des erreurs qu’ils ont fait depuis plus de trente ans…

L’histoire ne doit pas bégayer !
D.C.

Notes :

1 Extrait de Tintin et l’étoile mystérieuse cliquez ici

2 C’est la thèse dominante actuellement mais non vérifiée selon laquelle le CO2 produit par l’homme serait la cause principale du réchauffement global, donc de la fonte des glaces, donc de la montée des eaux, l’homme serait responsable de la fin du monde. La nature produit beaucoup plus de CO2 que l’homme.

3 L’auteur sait que le monde est dirigé par les intentions de chacun, donc une certaine forme de complot. Mais d’autres accusent les anti-CO2 de complot mais utilisent aussi le complot pour dire que nous sommes tenus par des lobbys américains et autres.

4 Aujourd’hui on ne parle plus d’austérité car ça rappelle de mauvaises périodes mais pourtant le débat qui se tient sur la dette ou sur le réchauffement amène au même point. On cesse de répéter « vous avez trop profité il va falloir se serrer la ceinture » cf. Pétain. Ce débat profite aux puissances financières.